Le président vénézuélien est arrivé dans la nuit de samedi à dimanche à Cuba pour entamer une chimiothérapie
Hugo Chavez, qui a été a été reçu à son arrivée à La Havane par le président Raul Castro et le ministre des affaires étrangères, Bruno Rodriguez, y a été opéré d'une tumeur cancéreuse il y a un mois.
Après avoir délégué une partie de ses pouvoirs, il n'a pas cédé aux appels de l'opposition qui demandait un intérim le temps de son absence.
Les leaders de l'opposition ont estimé que Hugo Chavez ne pouvait pas constitutionnellement diriger le pays depuis Cuba. "Quand le président quitte le pays, le vice-président doit assurer les fonctions de chef de l'éxécutif", a estimé le député de l'opposition Hiram Gaviria.
Le président Chavez a cependant déclaré qu'il ne transmettrait l'ensemble de ses pouvoirs au vice-président que s'il "ressentait que ses capacités étaient affaiblies". Hugo Chavez a cependant promulgué un décret donnant au ministre des finances Jorge Giordani certains pouvoirs administratifs et économiques.
Le parlement vénézuélien a autorisé samedi à l'unanimité M.Chavez à se rendre à Cuba pour une durée indéterminée. Le président a exprimé l'espoir que son absence serait de courte durée.
Selon la Constitution, le parlement doit autoriser toute absence de plus de cinq jours du président. Le parlement doit aussi décréter l'absence temporaire du chef de l'Etat si elle est inférieure à 90 jours et le vice-président doit assumer ses fonctions durant cette absence. Si le président est absent plus de 90 jours, le parlement peut prolonger le délai de 90 jours à nouveau ou décréter la vacance du pouvoir.
Le président vénézuélien, 56 ans, a été salué avec les honneurs à son départ à l'aéroport de Caracas, où sa fille Rosa l'avait accompagné samedi. "Je rentrerai en meilleure forme que celle dans laquelle vous me voyez actuellement", a déclaré M.Chavez avant de quitter son pays, en insistant sur son "grand désir de vivre".
"Je dois accomplir cette nouvelle démarche. Je m'en vais pour quelques jours, mais je ne vous dis pas au revoir. Ce n'est pas le moment de mourir, mais celui de vivre", a encore dit le président vénézuélien.
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