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Le président el-Béchir candidat à sa succession

Le président soudanais est candidat aux présidentielles de 2010 malgré le mandat d'arrêt international qui le menace
Article rédigé par France2.fr
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Portraits de Omar el-Béchir (© AFP Ashraf Shazly)

Le président soudanais est candidat aux présidentielles de 2010 malgré le mandat d'arrêt international qui le menaceLe président soudanais est candidat aux présidentielles de 2010 malgré le mandat d'arrêt international qui le menace

Tel est la décision du parti au pouvoir, le Parti du congrès national soudanais (NCP), et ce malgré les accusations de crimes de guerre au Darfour qui pèse sur Omar el-Béchir.

Le Parti du congrès national est le premier mouvement politique soudanais à présenter un candidat à cette élection censée être la première "libre et équitable" depuis 1986.

Concernant les élections présidentielles de 2010, le président soudanais a annoncé jeudi son engagement pour une "transformation démocratique" du pays et promis des élections générales libres. Cette annonce fait suite à l'appel de grands partis à des réformes comme garantie de leur participation au scrutin de 2010.

"Nous affirmons notre engagement pour une transformation démocratique et le multipartisme ainsi que pour la tenue d'élections générales loin de toute influence et pression", a déclaré le président à l'ouverture à Khartoum du 3e congrès général du Congrès national soudanais.

El-Béchir favorable au multipartisme?

Le NCP a boycotté une réunion qui vient de s'achever à Juba (sud) entre une vingtaine de partis, dont le Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM, ex-rebelles sudistes qui ont rallié le gouvernement) et les principaux opposants nordistes. Problème, pour le président soudanais, ces partis ont réclamé "l'amendement d'ici le 30 novembre de toutes les lois liées aux libertés et à la transformation démocratique" du Soudan, conformément à la constitution intérimaire (cette constitution intérimaire a été signée en 2005 par le SPLM et le NCP après 21 ans de guerre civile entre le Nord et le Sud). Telle est la condition de la participation des opposants aux élections législatives, présidentielles et régionales d'avril 2010.

Enfin, sur la question du référendum pour l'indépendance du Sud-Soudan, les partis d'opposition réunis à Juba ont dit soutenir l'idée d'une majorité simple - 50% plus un vote - comme seuil pour avaliser l'indépendance. Pourcentage qui diffère totalement du minimum de 75% de "oui" demandé par le président el-Béchir.

Querelle entre forces de sécurité: 14 morts


Une querelle au sein des forces armées du Sud-Soudan a dégénéré, faisant 14 morts, dont six civils, et une dizaine de blessés, a-t-on appris samedi de source proche du Mouvement de libération des peuples du Soudan (MLPS). L'incident, qui a opposé des gardes du corps du gouverneur de la province du Sud à ceux du commandant adjoint du MPLS, traduit les rivalités internes au sein des Sudistes, principalement chrétiens et animistes, qui doivent se prononcer en 2011 sur l'indépendance éventuelle du Sud-Soudan.

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