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Le président américain Barack Obama a passé quelques heures dimanche à Kaboul

Il s'agissait son premier déplacement en Afghanistan depuis son élection.Revêtu d'un blouson d'aviateur, M. Obama a averti que "si les talibans reprennent ce pays et qu'Al-Qaïda peut agir en toute impunité, davantage d'Américains seront en danger de mort".
Article rédigé par France2.fr
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Discours d'investiture du président Obama (archives) (France 2)

Il s'agissait son premier déplacement en Afghanistan depuis son élection.

Revêtu d'un blouson d'aviateur, M. Obama a averti que "si les talibans reprennent ce pays et qu'Al-Qaïda peut agir en toute impunité, davantage d'Américains seront en danger de mort".

"Tant que je suis votre commandant en chef, j'empêcherai que cela se produise", a-t-il lancé à ses troupes, qui l'ont longuement ovationné.

S'adressant à Hamid Karzaï devant les journalistes, Obama s'est dit encouragé par les progrès réalisés dans le pays. Il a estimé que les progrès réalisés en terme de loi et de lutte anti-corruption devaient se poursuivre.
Hamid Karzaï sera reçu en mai à Washington, a-t-il par ailleurs annoncé. Karzaï a pour sa part remercié Obama pour le soutien américain et a indiqué qu'il espérait que la coopération continue entre les deux pays pour mettre en place un pays fort qui pourrait fonctionner par lui-même.

Robert Gibbs, porte-parole de la Maison blanche, a déclaré qu'Obama voulait entendre une évaluation à jour des opérations militaires et civiles de la part du général Stanley McChrysal, chef des forces américaines et internationales, et de l'ambassadeur des Etats-Unis à Kaboul, Karm Eikenberry.

Obama, qui, durant sa campagne électorale avait clairement accordé la priorité au front afghan sur celui de l'Irak, dont il a entrepris de désengager son armée, a ordonné en décembre le déploiement de 30.000 "boys" de plus - dont un tiers sont à pied d'oeuvre - pour contenir l'insurrection avant d'envisager un début de retrait à la mi-2011.

C'est sa victoire sur le plan intérieur, avec l'adoption de sa réforme de l'assurance-santé, au terme de longues et laborieuses tractations avec le Congrès, qui permet au chef de la Maison blanche d'accorder à nouveau toute son attention à un conflit qu'il juge décisif.

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