Le Premier ministre israélien a mis en avant dimanche les trois principes de tout accord de paix avec les Palestiniens
Il a insisté sur la reconnaissance d'Israël "comme Etat du peuple juif", avant l'ouverture de négociations directes à Washington.
La rencontre du 2 septembre entre le président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu marquera la reprise des négociations israélo-palestiniennes, après 20 mois d'interruption.
"Notre intention est d'avancer sérieusement et de façon responsable en vue d'un accord de paix (...) basé sur trois principes", a déclaré le Premier ministre lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement.
- "Avant tout, il faut une reconnaissance d'Israël comme Etat du peuple juif et que l'accord stipule la fin du conflit ", a déclaré M. Netanyahu. Il a estimé qu'une telle reconnaissance permettrait d'exclure des "demandes supplémentaires", en allusion à la revendication palestinienne d'un "droit de retour" en Israël des réfugiés de 1948.
- "Il faut des arrangements de sécurité concrets sur le terrain qui garantiront que ne se reproduira pas en Judée Samarie (Cisjordanie) ce qui s'est passé au Liban et à Gaza après les retraits israéliens", a poursuivi le Premier ministre en référence aux attaques anti-israéliennes à partir de ces territoires.
- "Je suis convaincu que nous pourrons progresser en vue d'un règlement qui apportera la stabilité et la sécurité aux deux peuples ainsi que la stabilité à la région, si les Palestiniens abordent les prochaines négociations avec le même sérieux que nous", a déclaré M. Netanyahu.
Une rencontre entre le roi de Jordanie et Ehud Barak
Le roi Abdallah II de Jordanie a reçu dimanche le ministre de la Défense israélien Ehud Barak et a prévenu que les négociations entre Israël et les Palestiniens qui débutent le 2 septembre doivent être "abordées avec sérieux" pour avoir une chance d'aboutir.
Le roi de Jordanie a évoqué avec M. Barak les "mesures nécessaires pour garantir le succès des négociations directes palestino-israéliennes qui seront lancées mercredi à Washington", a indiqué un communiqué du palais royal.
Pour le roi Abdallah ces négociations "doivent être abordées avec sérieux afin de parvenir au règlement de toutes les questions relatives au statut final, dans le cadre de la solution de deux Etats", israélien et palestinien. "La paix au Proche-Orient constitue un intérêt stratégique régional et international", a souligné le roi.
Le roi Abdallah II quitte Amman dimanche pour Londres, en route pour Washington où il assistera au dîner du président Barak Obama le 1er septembre à la Maison Blanche, à la veille du dialogue direct palestino-israélien, a indiqué un haut responsable jordanien.
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