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Le numéro un du Hamas Khaled Méchaal est arrivé au Caire pour signer l'accord conclu avec le fatah

Les deux organisations palestiniennes seraient parvenus mercredi "à un accord complet, dont la formation d'un gouvernement de transition et le choix d'une date pour les élections" présidentielle et législatives d'ici un an.Méchaal vit en exil à Damas. C'est la première fois qu'il se rend en Egypte depuis le renversement de Moubarak, en février.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Khaled Mechaal (à gauche), le leader du Hamas en exil.(ici avec Lavrov, ministre russe des affaires étrangères en 2010) (AFP/NATALIA KOLESNIKOVA)

Les deux organisations palestiniennes seraient parvenus mercredi "à un accord complet, dont la formation d'un gouvernement de transition et le choix d'une date pour les élections" présidentielle et législatives d'ici un an.

Méchaal vit en exil à Damas. C'est la première fois qu'il se rend en Egypte depuis le renversement de Moubarak, en février.

La signature de l'accord devrait avoir lieu dans la semaine, selon l'Egypte.

Le Fatah et le Hamas, à couteaux tirés depuis la prise de contrôle de la bande de Gaza par le mouvement islamiste en juin 2007 et sa victoire aux élections, sont engagés depuis plus d'un an dans un processus de réconciliation qui n'avait pas porté ses fruits jusqu'ici.

Le président palestinien Mahmoud Abbas s'était dit le 16 mars "prêt à retarder la formation du gouvernement" que devait annoncer incessamment son Premier ministre Salam Fayyad, pour permettre un accord d'union nationale avec le Hamas sur la constitution d'un cabinet non partisan chargé de préparer les élections.

Réactions
Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a menacé jeudi l'Autorité palestinienne d'un "vaste arsenal de mesures" de rétorsion à la suite d'un accord conclu la veille entre le Fatah et le Hamas. "Avec cet accord une ligne rouge a été franchie (...) nous disposons d'un vaste arsenal de mesures telles que la suppression du statut de VIP pour Abou Mazen (Mahmoud Abbas, le président palestinien) et Salam Fayyad (le Premier ministre palestinien) ce qui ne leur permettrait plus de circuler librement" en Cisjordanie, a affirmé M. Lieberman à la radio militaire.

Auparavant, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réagit mercredi soir à l'accord en réaffirmant que le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas devait "choisir entre la paix avec Israël et la paix avec le Hamas". "La paix avec les deux n'est pas possible", a déclaré M.Netanyahu. "Le Hamas est voué à la destruction d'Israël et tire des roquettes sur nos villes (...), sur nos enfants".

La Maison Blanche a affirmé que tout futur gouvernement palestinien devrait renoncer à la violence et renonnaître l'existence d'Israël. Le Hamas "est une organisation terroriste qui prend des civils pour cible. Pour jouer un rôle constructif afin de parvenir à la paix, tout gouvernement palestinien doit accepter les principes du Quartette (Etats-Unis, Russie,ONU et Union européenne, ndlr) et renoncer à la violence, respecter les accords conclus dans le passé et reconnaître le droit à l'existence d'Israël".

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