Le nombre d'inscriptions au chômage aux Etats-Unis a chuté à leur plus bas niveau depuis août 2008
En données corrigées des variations saisonnières, ces demandes hebdomadaires d'allocations chômage sont tombées à 440.000, contre 483.000 (chiffre révisé) la semaine précédente.
La moyenne des nouvelles inscriptions sur quatre semaines a de nouveau baissé, après une semaine de hausse, confirmant la tendance à la baisse de cet indicateur.
Le taux de chômage aux Etats-Unis est descendu à 9,7% en janvier, contre 10,0% le mois précédent.
La Maison-Blanche optimiste
Les Etats-Unis devraient créer plus d'emplois qu'ils n'en détruisent "d'ici au printemps", a estimé jeudi la Maison Blanche qui table néanmoins sur le maintien d'un taux de chômage structurel élevé, ne devant pas passer sous les 5,2% d'ici à 2020.
"Pour 2010, nous prévoyons une croissance moyenne de l'emploi de 95.000 postes par mois", a déclaré à la presse Christina Romer, chef du Conseil des conseillers économiques du président américain Barack Obama, assurant que la tendance allait redevenir "positive d'ici au printemps".
Un texte bipartisan pour soutenir l'emploi
Les sénateurs américains ont dévoilé jeudi un texte bipartisan très attendu par lequel ils entendent soutenir le marché de l'emploi américain.
Les parlementaires comptent s'appuyer sur des réductions d'impôts et sur de grands travaux pour faire fléchir le taux de chômage.
Chaque emploi à plein temps qui serait créé en embauchant une personne sans travail depuis au moins deux mois pourrait ainsi permettre à une entreprise d'être exonérée de 56.000 à 125.000 dollars.
Selon des calculs du Sénat, les crédits d'impôt du texte coûteraient aux alentours de 79 milliards de dollars de manque à gagner au fisc américain sur dix ans. Le coût total de ce texte, estimé à 125 milliards de dollars, serait en partie compensé par la création d'un nouvel impôt sur les revenus tirés de paradis fiscaux offshores et sur les scieries.
L'accord trouvé par les deux parties autour d'un texte a un caractère exceptionnel, la machine bipartisane ayant été grippée depuis le début de la session parlementaires. Deux sénateurs républicains, Charles Grassley et Orrin Hach, ont cette fois préféré travailler de concert avec leurs adversaires démocrates, pour faire baisser le chômage.
Dans un communiqué, Charles Grassley et son collègue démocrate Max Baucus ont pris soin de préciser que le texte qu'ils soutiennent n'était qu'un brouillon qui avait de grandes chances d'être remanié.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.