Le jihad a tué plus de 5 000 personnes dans le monde en novembre
C'est ce qu'indique un rapport publié par le Centre international d'études sur la radicalisation et la violence politique britannique (ISCR) et la BBC.
En novembre, le jihad a tué 5 024 personnes dans le monde. Ce chiffre est issu d'une étude, publiée vendredi 12 décembre, et qui a été menée par le centre international d'études sur la radicalisation et la violence politique britannique (ISCR) en collaboration avec la BBC.
Dans ce document de 26 pages (PDF en anglais), l'ISCR a recensé tous les décès liés au jihad en se fondant sur des sources variées comme la presse locale, les ONG mais également le vaste réseau de correspondants de la BBC. Comment déterminer si les décès étaient bien liés au jihad ? L'étude a retenu tous les cas où ce motif a été revendiqué ou lorsqu'il était aisé d'identifier les auteurs de l'attaque et les raisons de leur assaut. Voici les principales informations de ce bilan.
L'Irak enregistre le plus de victimes
Avec 1 770 victimes en novembre, l'Irak est largement en tête de ce palmarès morbide. Suivent le Nigeria (786), l'Afghanistan (782), la Syrie (693), le Yémen (410), la Somalie (216), le Pakistan (212), les Philippines (50), le Kenya (50), la Libye (39), le Cameroun (15), l'Inde (13), l'Egypte (5) et le Niger (1).
L'Etat islamique est le groupe le plus meurtrier
Les jihadistes de l'Etat islamique, qui sévissent à la frontière de l'Irak et de la Syrie, ont fait 2 206 victimes en novembre. L'EI est de loin celui qui en a fait le plus. Le deuxième, Boko Haram, en enregistre 801. Suivent les talibans, Al-Qaïda dans la péninsule arabique et les shebabs somaliens.
Les civils sont les premiers touchés
Qui sont les victimes du jihad en novembre 2014 ? En première ligne, des civils, qui représentent 41% du total. Viennent ensuite les militaires et les jihadistes eux-mêmes. Sur la même période, 84 personnalités officielles ont été tuées par des attaques de musulmans extrémistes.
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