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Le Commonwealth accorde l'accession des filles aînées au trône d'Angleterre

Les 54 nations sont réunies en Australie jusqu'à dimanche autour de la reine d'Angleterre pour tenter de moderniser cette alliance.  

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La reine Elizabeth II d'Angleterre a inauguré, vendredi 28 octobre, la 21e réunion des 54 pays du Commonwealth, à Perth en Australie. (JOHN DONEGAN / AFP)

Si Kate et William ont une petite fille, elle pourra désormais accéder un jour au trône d'Angleterre, même si ses parents lui donnent un petit frère. Réunis vendredi 28 octobre à Perth, dans le sud-ouest de l'Australie, les chefs de gouvernement des 54 nations du Commonwealth se sont accordés sur le changement des règles de succession au trône d'Angleterre. Cette modification permettra notamment à une fille aînée de devenir reine même si elle a un jeune frère.

Dépoussiérer la législation 

La tradition, vieille de trois siècles, voulait en effet que le fils du monarque hérite du trône même s'il avait une sœur plus âgée. Le Premier ministre britannique David Cameron, qui doit se joindre aux discussions vendredi soir, a maintes fois fait part de sa volonté de mettre un terme à cette coutume : "Nous avons adopté l'égalité des sexes dans tous les autres aspects de la vie", note-t-il, traitant d "anomalie" la primauté masculine.

Dans une volonté de dépoussiérer sa couronne, Londres propose également de supprimer une loi de 1701 interdisant à un héritier royal d'épouser une catholique, la religion officielle de la famille royale étant l'anglicanisme. 

"Le temps du renouveau"

Lors de son discours d'ouverture, la reine d'Angleterre Elizabeth II, qui est aussi le chef de l'Etat dans 15 des 54 pays du Commonweath, dont l'Australie, a déclare qu'elle"souhaite bonne chance aux chefs de gouvernement pour se mettre d'accord sur de nouvelles réformes qui répondent de manière audacieuse aux aspirations d'aujourd'hui."

Réformer le Commonwealth, qui réunit des anciennes colonies et protectorats britanniques et compte 2 milliards de personnes, sera en effet un des autres sujets-clés de la rencontre. Hôte du sommet, le Premier ministre australien Julia Gillard a annoncé la volonté du groupe de se moderniser notamment sur la question des droits de l'homme. "Il est temps d'un renouveau, a-t-elle dit vendredi. Le monde a changé et une institution vénérable change également." Vaste programme pour un  sommet qui doit s'achever dimanche 30 octobre.

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