Le chef historique d'Aqmi, Abou Zeid, aurait été tué au Mali
Les forces françaises engagées dans le nord du Mali auraient tué l'un des chefs d'Ali Qaïda au Maghreb islamique. Une information dévoilée par une chaîne de télévision algérienne. et reprise par Le Monde et Le Figaro, qui citent des "sources locales" venant "du renseignement" et du MNLA, le Mouvement national de libération de l'Azawad. Le djihadiste serait mort ces tous derniers jours au court de bombardements sur les contreforts accidentés du massif de Tigharghar. Paris refuse de confirmer pour l'instant. Aqmi détient quatre otages français enlevés au Niger en 2010.
Un responsable militaire français cité par Reuters confirme qu'une
quarantaine d'islamistes ont été tués lors de violents affrontements dans la région du massif de Tigharghar sur la semaine écoulée.
Abou Zeid est considéré comme responsable d'une vingtaine d'enlèvements d'occidentaux dans le Sahara ces cinq dernières années. Il aurait aussi exécuté le britannique Edwin Dyer en 2009 et le français Michel Germaneau en 2010.
En avril 2012, après la prise de contrôle du nord du Mali par des groupes d'islamistes, c'est lui qui aurait pris le contrôle de Tombouctou et appliqué une forme extrême de charia.
Selon Yves Bonnet, le directeur du centre d'étude et de recherche sur le terrorisme, si sa mort était confirmée, ce serait "aussi grave pour Aqmi que la mort de Ben Laden pour Al-Qaïda".
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