Les troupes du Hezbollah sontdéployées, pour soutenir le régime de Bachar al-Assad, dans deux régionssyriennes : la région de Qoussair au centre du pays et dans le haut lieu chiitereligieux de Sayeda Zeinab, à l'est de Damas. Hassan Nasrallah, le chef dupuissant mouvement libanais l'affirme sur al-Manar, la télévision du mouvement.Selon lui : "Ces derniersmois, l'armée syrienne a été contrainte de se retirer de certaines parties dela région de Qoussair ce qui conduit les Libanais vivant dans cette région à setrouver confrontés à des groupes armés" , c'est-à-dire des rebelles."Épauler l'arméesyrienne""Lorsque les attaques ontempiré et qu'un grand nombre de combattants se préparaient à prendre lecontrôle de ces villages habités par les Libanais, il était normal d'offrirtoute l'aide possible et nécessaire pour épauler l'armée syrienne, les comitéspopulaires (milices locales pro-régime) et les habitants libanais" , a justifié HassanNasrallah.Par ailleurs, il a justifié laprésence des combattants du Hezbollah à Sayeda Zeinab en expliquant qu'ilfallait que "des moujahidine honnêtes se dressent pour empêcher la chute du village et du mausoléede Sayeda Zeinab" . Selon la légende, Zeinab petite fille de Mahomet et sœurde l'imam Hussein, vénéré par les chiites, y serait enterrée.Une possible intervention del'IranHassan Nasrallah a de plus évoquémardi une possible intervention directe de l'Iran. "La Syrie comptedans la région de vrais amis qui ne permettront pas que ce pays tombe dans lesmains des Etats-Unis, d'Israël ou des groupes takfiri" , une allusionaux extrémistes sunnites.Selon le chef du Hezbollah : "Il y aactuellement des experts iraniens qui sont en Syrie depuis des dizaines d'annéemais pas de forces militaires iraniennes car c'est maintenant le peuple syrienqui combat. Mais si la situation devenait plus dangereuse, des États, desmouvements de résistance et d'autres forces seront dans l'obligation d'intervenirde manière efficace dans la confrontation sur le terrain."