La Syrie s'enfonce dans la violence
Des affrontements sont signalés entre déserteurs de l'armée syrienne et forces régulières dans différentes parties de la Syrie. Les forces de l'opposition répliquent désormais de plus en plus souvent par les armes à la répression du régime de Bachar al-Assad.
"Si l'opposition a recours à de telles méthodes, cela conduira (...) à une véritable guerre civile" , a lancé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, interrogé sur les attaques des déserteurs de plus en plus audacieuses.
"Nous pensons que le régime n'a pas voulu s'engager dans un programme de réformes et qu'il est maintenant trop tard" (Alain Juppé)
Les Etats-Unis rejettent l'analyse russe. Une "évaluation erronée" , selon un porte-parole du département d'Etat. Pour Washington, la situation est celle du "régime Assad menant une campagne de violence, d'intimidation et de répression contre des manifestants innocents" . "Nous ne voyons pas cela comme une guerre civile" , insiste cette source.
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a insisté sur la responsabilité du régime dans les violences. Il est "temps pour le président Assad de démissionner", a-t-elle répété.
Si la France est partisane d'un renforcement des sanctions à l'égard du régime, "toute intervention doit être mandatée par l'ONU" , a insisté Alain Juppé.
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