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La Russie s'excuse auprès de la France après une confusion diplomatique

Selon la Russie, un avion de chasse français se serait approché en plein vol d'un appareil russe qui survolait la France. Un avion qui transportait Sergueï Narychkine, le président de la Douma, et des parlementaires, en partance vers Genève. Mais dans les faits, il s'agissait d'un F-18 suisse. Moscou est donc revenu sur ses propos.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Illustration : un avion de chasse Rafale, lors d'une démonstration en juin 2015 © MaxPPP)

Les Russes ont présenté leur excuse à la France "par les canaux diplomatiques", alors que les choses s'étaient emballées très vite ce lundi en fin d'après-midi.

Un imbroglio diplomatique

Les Russes ont estimé que l'un de leur avion avait été victime d'un "dangereux incident" aérien, affirmant qu'il avait été approché par un avion de chasse français. L'appareil transportait une délégation de parlementaires, dont le président de la Douma, Sergueï Narychkine. Ils se rendaient à Genève, pour une conférence internationale, et volait dans l'espace aérien français.

Moscou a demandé des explications et convoqué l'ambassadeur de France à Moscou dans la foulée. "Ce genre d'actions ternissent la possibilité d'utiliser la France comme lieu pour des rencontres multilatérales et pour des négociations", a estimé, dans un communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères.

La Suisse parle d'un "contrôle de routine

Très rapidement, le ministère français des Affaires étrangères a affirmé qu'aucun incident n'avait impliqué un appareil militaire français. Et quelques heures plus tard, les Suisses ont reconnu que c'était bien un de leurs F-18 qui avait effectué un contrôle de routine près de l'appareil russe. La Suisse dispose d'un accord avec la France pour le survol de l'est du territoire français. 

A Moscou, les explications du correspondant de France Info Marc Crépin
 

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