Cet article date de plus de quatorze ans.

La police sud-africaine s'est employée à disperser quelque 200 stadiers grévistes au Cap et a procédé à des arrestations

"Après plusieurs sommations, nous avons eu recours à des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc pour disperser la foule", a déclaré un porte-parole local de la police.Les agents de sécurité, dont plusieurs ont été arrêtées pour rassemblement illégal, protestent contre une réduction de salaire imposée par leur employeur.
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Le ministre de la Police Nathi Mthethwa (G) et le chef de la Police Bheki Cele à l'extérieur du stade de Cap Town. (AFP)

"Après plusieurs sommations, nous avons eu recours à des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc pour disperser la foule", a déclaré un porte-parole local de la police.

Les agents de sécurité, dont plusieurs ont été arrêtées pour rassemblement illégal, protestent contre une réduction de salaire imposée par leur employeur.

Au moins dix grévistes ont été interpellés devant les bureaux de leur employeur Stallion Security Consortium, une entreprise privée chargée par le comité local d'organisation du Mondial-2010 d'assurer la sécurité dans certains stades, selon la chaîne de télévision privée e.tv.

Des premiers heurts avaient eu lieu dimanche à Durban après le match Allemagne-Australie (4-0), quand 400 stadiers avaient organisé une manifestation, dissoute après une intervention musclée de la police anti-émeutes.

Quelques heures plus tard, leurs collègues du Cap avaient quitté leur poste de travail, juste avant le coup d'envoi lundi d'Italie-Paraguay (1-1).

La police a pris mardi le contrôle de quatre des dix stades du Mondial de football pour éviter que le mouvement de grève ne perturbe les matches.

L'Afrique du Sud, où les inégalités de revenus sont criantes, est fréquemment secouée par des mouvements sociaux qui dégénèrent parfois en violences.

> Plus d'info sur notre site spécial Coupe du Monde

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.