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La police de Sydney est parvenue mercredi à libérer une jeune fille attachée à un "engin suspect" finalement inoffensif

Selon Associated Press, la police a finalement établi que le dispositif ne contenait aucun explosif et qu'il s'agissait probablement d'une tentative d'extorsion. Il aura fallu dix heures de travail aux policiers pour désamorcer l'"engin suspect" attaché à une adolescente de 18 ans qui appartiendrait à l'une des plus riches familles de Sydney.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Des journalistes s'éloignent du domicile de la jeune fille qui était attachée à un "engin suspect". (TORSTEN BLACKWOOD / AFP)

Selon Associated Press, la police a finalement établi que le dispositif ne contenait aucun explosif et qu'il s'agissait probablement d'une tentative d'extorsion.

Il aura fallu dix heures de travail aux policiers pour désamorcer l'"engin suspect" attaché à une adolescente de 18 ans qui appartiendrait à l'une des plus riches familles de Sydney.

Selon le Sydney Morning Herald, il s'agit de Madeleine Pulver, la fille de William Pulver, PDG d'une compagnie informatique. Il serait la véritable cible de la tentative d'extorsion.

C'est l'adolescente elle-même qui a alerté la police vers 14h30, heure locale (06h30 du matin en France), depuis son domicile dans le quartier chic de Mosman. Toujours selon le journal, un homme recouvert d'une cagoule a pénétré dans la maison au cours de l'après-midi et a placé l'objet suspect sur la jeune fille. Cependant la police n'a pas confirmé que l'engin était explosif.

Le commissaire adjoint Mark Murdoch a déclaré aux journalistes que l"engin était "très élaboré, très sophistiqué". Selon lui, la jeune fille aurait été en contact avec la personne qui le lui a attaché. Il a également ajouté que des experts internationaux, comme l"armée britannique, ont été consultés. D'autres informations font état d'une demande de rançon attachée à son cou.

Le correspondant de la BBC en Australie, Nick Bryant, a précisé sur son compte que quatre policiers, deux démineurs et deux négociateurs, se trouvaient dans la chambre avec la jeune fille.

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