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La place Tahrir veut le report des élections

En Egypte, à la veille des premières élections depuis la chute d'Hosni Moubarak, les manifestants exigent que le Conseil suprême des forces armées (CSFA) cède le pouvoir à une direction civile. Ils sont également nombreux à demander un report des législatives prévues demain.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Ahmed Jadallah Reuters)

La place symbole de la constestation a accueilli des milliers d'Egyptiens ce dimanche après-midi. Mais la mobilisation était moins massive que ces derniers jours. Le slogan lui n'a pas changé : "Tantaoui dégage !" Aucune issue n'était en vue dimanche soir pour sortir de l'impasse politique actuelle qui s'est exacerbée avec la nomination vendredi de Kamal el-Ganzouri, un septuagénaire ancien Premier ministre de Hosni Moubarak, pour diriger le gouvernement.

"Je demande au peuple égyptien de voter et d'exprimer ses désirs afin de faire émerger un Parlement équilibré qui représente toutes les tendances" (Hussein Tantaoui)

Problème : ces premières élections depuis le renversement d'Hosni Moubarak ne suscitent pas l'adhésion de la population. Les manifestants interrogés sur la place Tahrir clament qu'ils s'abstiendront.

Les Frères musulmans eux se retrouvent en position de force pour ce scrutin. Ils ont clairement fait savoir que le poste de chef du gouvernement devrait être confié à l'un des leurs s'ils remportaient les législatives.

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