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La place Tahrir réclame sans relâche le départ des militaires égyptiens

A deux jours des élections législatives, les manifestants occupent toujours la place Tahrir. La nomination d'un nouveau premier ministre, Kamel el Ganzouri, un soutien de la Révolution, n'a pas calmé les contestataires.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

A l'avant veille des premières élections législatives post-Moubarak, la rumeur d'un report du scrutin a circulé, preuve que la situation dans le pays est très confuse. Le peuple s'interroge sur son avenir, sur la conduite à adopter face à la nomination vendredi par l'armée de Kamel el Ganzouri au poste de Premier ministre.

Pendant ce temps, le chef de l'armée au pouvoir, le maréchal Hussein Tantaoui a reçu l'un des acteurs le plus en vue de la scène politique égyptienne : Mohamed ElBaradei.

"Mohamed ElBaradei est prêt à renoncer à l'idée d'être candidat à la présidentielle au cas où il lui serait demandé officiellement de former un gouvernement" (communiqué)

La Coalition de la jeunesse de la révolution, formée durant le
soulèvement du début d'année, appelle quant à elle sur sa page Facebook à des
manifestations massives demain sur la place Tahrir et dans toute
l'Egypte. Objectif : réclamer la fin du pouvoir militaire.

Ce samedi un manifestant de 21 ans, Ahmed Sayed, est mort après avoir été percuté par un véhicule de la sûreté de l'Etat lors de heurts près de la place Tahrir. Il s'agit du premier décès dans les rangs des manifestants depuis la conclusion jeudi d'une trêve avec les forces de l'ordre. Les dernières violences ont fait 41 morts dans l'ensemble de l'Egypte.


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