La France et les États-Unis feront "front commun" face au terrorisme, assurent Hollande et Obama
François Hollande et Barack Obama se sont entretenus samedi par téléphone. Le président français a témoigné à son homologue américain "la solidarité et l'émotion" de la France après la fusillade de San Bernardino en Californie. Les deux présidents ont réaffirmé leur volonté, "face à une menace commune", de faire "front commun avec leurs alliés", a indiqué l'Elysée.
"Le président de la République s'est entretenu avec le président Obama cet après-midi pour lui témoigner la solidarité et l'émotion de la France après la fusillade de San Bernardino", a indiqué la présidence française dans un communiqué. "Les deux Présidents ont réaffirmé les conclusions de leurs échanges intervenus à Washington et à Paris ces derniers jours : face à une menace commune, la France et les États-Unis feront front commun avec leurs alliés en unissant leurs efforts et leurs moyens", poursuit le texte.
La tuerie de San Bernardino saluée par Daech
Samedi, le groupe Etat islamique a attribué à deux de ses "partisans" la responsabilité de la tuerie de San Bernardino. Mercredi, 14 personnes ont été tuées et une vingtaine d'autres blessées par un couple marié, Syed Farook et Tashfeen Malik, dans un centre pour personnes handicapées en Californie. La femme avait prêté allégeance à l’organisation Etat islamique sur une page Facebook ouverte sous un nom d'emprunt, ce qui avait conduit vendredi la police fédérale à requalifier la fusillade en "acte de terrorisme". Les deux tireurs avaient été tués par la police.
Impossible de savoir si Daech est réellement derrière cette attaque. Dans un programme en anglais diffusé samedi sur la radio du groupe djihadiste, l'organisation salue les auteurs du massacre qu'elle qualifie de "soldats" de son califat auto-proclamé, sans pour autant revendiquer leur action. "Rien n'indique que les tueurs aient fait partie d'un groupe terroriste, affirme samedi soir la Maison Blanche. Mais le scénario de personnes radicalisées est très probable, estimait un peu plus tôt Barack Obama. "Il est tout à fait possible que ces deux assaillants aient été radicalisés. Si c’était le cas, cela illustrerait la menace sur laquelle nous nous concentrons depuis des années, le danger de gens qui succombent à des idéologies extrémistes violentes ", a déclaré le président américain dans son allocution radiophonique hebdomadaire, lançant un appel à l'unité des Américains. "Nous sommes forts. Nous sommes résistants. Et nous ne laisserons pas terroriser ", a-t-il dit.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.