Cet article date de plus de treize ans.

La France et la Russie vont construire en commun deux navires de guerre de type Mistral

L'accord pourrait être prolongé par la fabrication de deux navires supplémentaires, a annoncé vendredi l'Elysée.Les tractations en vue de cet accord avaient été lancées à l'issue d'un sommet franco-russe en mars 2010 à Paris, la France s'étant alors déclarée prête à vendre à la Russie jusqu'à quatre Mistral.
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Le Mistral, dans le port allemand de Wilhelmshaven, le 11 avril 2010 (AFP/AFP PHOTO DDP / FOCKE STRANGMANN GERMANY OUT)

L'accord pourrait être prolongé par la fabrication de deux navires supplémentaires, a annoncé vendredi l'Elysée.

Les tractations en vue de cet accord avaient été lancées à l'issue d'un sommet franco-russe en mars 2010 à Paris, la France s'étant alors déclarée prête à vendre à la Russie jusqu'à quatre Mistral.

"Les autorités russes ont retenu l'offre présentée par le consortium formé par les industriels français DCNS et STX et les chantiers navals russes OSK", ont annoncé les présidences française et russe dans un communiqué commun.

Dans ce texte, MM. Medvedev et Sarkozy "se félicitent de la concrétisation de cette coopération sans précédent, qui bénéficiera à l'industrie et à l'emploi dans nos deux pays, et qui illustre la volonté et la capacité de la France et de la Russie de développer des partenariats d'envergure dans tous les domaines, y compris celui de la défense et de la sécurité".

L'Elysée ajoute que "la construction des BPC pour la Russie représentera pour les industriels français DCNS et STX l'équivalent de 5 millions d'heures de travail ou (l'emploi de) 1.000 personnes pendant quatre ans, en majorité à Saint-Nazaire" en Loire-Atlantique.

Le Mistral est un navire de guerre polyvalent, capable de transporter des hélicoptères et des chars, d'accueillir un hôpital de campagne ou un état-major embarqué.

Son coût unitaire est d'environ 500 millions d'euros.

Les Etats-Unis et certains alliés des occidentaux, comme les pays baltes et la Géorgie, voient d'un mauvais oeil une telle vente à la Russie.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.