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La France engage des combats au sol au Mali

L'armée française a lancé une offensive terrestre au Mali contre les groupes islamistes. Les Français cherchent à progresser vers le nord du pays après six jours de bombardements aériens.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Joe Penney Reuters)

La mission Serval est
entrée dans une nouvelle phase ce mercredi. Après avoir bombardé les islamistes
pendant six jours, les Français sont désormais engagés au sol. Selon des
habitants de Bamako, une colonne d'une trentaine de véhicules blindés Sagaie a
quitté la capitale en direction de Niono à 300
km au nord où la progression des islamistes vers le sud a été
stoppée.

De son côté, l'armée
malienne cherche son côté à sécuriser la frontière mauritanienne et se heurte aux
islamistes qui se sont emparés mardi de la petite ville de Diabali, proche de
Niono. "Il y a des combats. Pour l'instant, ce ne sont que des tirs de
loin. Ils n'ont pas réussi à entrer dans Diabali"
, a déclaré Oumar Ould
Hamaha, un porte-parole du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de
l'Ouest (Mujao).

Selon l'amiral Édouard
Guillaud, le chef d'état-major des armées, cette intervention terrestre est
devenue nécessaire. Les bombardements aériens menés par les Rafale et les Mirage ne
suffisent pas parce que les djihadistes ont trouvé refuge dans les villes, où
ils se mêlent à la population civile, l'armée française ne voulant selon lui
prendre "aucun risque ". Des habitants de Diabali qui ont fui les
combats ont confirmé que les djihadistes utilisaient la population comme bouclier
humain.

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