La Française enlevée au Niger, Françoise Laribe, ne "peut plus rester longtemps sans soins", rapporte l'AFP
"Je reviens de chez les ravisseurs dans le désert où j'ai rencontré deux représentants du groupe qui les détient : l'otage française est malade et ne peut plus rester longtemps sans soins", a déclaré un des intermédiaires nigériens, interrogé par téléphone satellitaire.
Françoise Larribe souffre d'un cancer.
Epouse d'un des cinq Français enlevés dans la nuit du 15 au 16 septembre sur le site d'une mine d'uranium du groupe français Areva à Arlit (nord du Niger), elle a subi une chimiothérapie peu de temps avant son enlèvement, selon ces sources.
L'intermédiaire nigérien assure par ailleurs que "les ravisseurs sont ouverts à toute négociation, affirment qu'ils feront bientôt connaître leurs revendications, mais que le sort des otages est entre les mains de 'toutes les tendances' d'Aqmi". Les ravisseurs ont affirmé que les otages sont en vie et bien traités", a ajouté l'intermédiaire qui dit "travailler pour aider son pays à participer à la recherche d'une solution".
Aqmi avait revendiqué le 21 septembre l'enlèvement cinq jours plus tôt de cinq Français, d'un Togolais et d'un Malgache, pour la plupart collaborateurs du groupe Areva et d'un de ses sous-traitants, à leur domicile d'Arlit. Neuf jours plus tard, le 30 septembre, la branche maghrébine d'Al Qaïda avait diffusé une photo des sept otages, accompagnée d'un enregistrement audio. L'image les montrait assis sur le sable dans le désert, avec debout derrière eux des hommes en armes.
Depuis la publication de cette preuve de vie, le gouvernement français n'a officiellement reçu aucune revendication de la part des ravisseurs.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.