La famille d'un otage français au Sahel s'adresse aux parlementaires
"C'est un appel à l'aide, au soutien. On leur
demande de faire ce qu'ils peuvent pour soutenir notre combat" ,
explique Marion Larribe, la fille du salarié d'Areva enlevé à Arlit par Al-Qaïda
au Maghreb islamique. Les familles des otages avaient d'abord choisi la
discrétion : pendant deux ans, ils avaient laissé le soin aux autorités françaises
de négocier.
"Trois Noël dans le désert, c'est trop, c'est
insupportable"
Mais trois Noël plus tard, ils n'entendent plus attendre. "Deux ans,
ça commence à faire très long " , soupire Marion Larribe. "C'est
le troisième Noël sans eux. Et, pour eux, un troisième Noël de galère et de solitude.
Ils nous manquent énormément." D'autant plus, explique-t-elle, que
les "dernières annonces concernant une action militaire au Mali font peur ."
Et puis parce que "tr ois Noël dans le désert, c'est
trop, c'est insupportable" . Elle demande à tous ses amis, à tous les proches de l'otage, d'inscrire cette mention en
préambule d'un courrier qu'elle a rédigé, pour que chacun l'envoie à son député
et à son sénateur.
Tout mettre en œuvre pour que les otages rentrent chez eux
Cette lettre insiste sur "l'absence de nouvelles
significatives " pour expliquer que les familles "sortent de
(leur) réserve" et demande "de mettre tout en œuvre et par
tous les moyens pour que leurs quatre proches rentrent chez eux rapidement et
en toute sécurité ".
Dimanche, le ministre des Affaires étrangères, Laurent
Fabius, affirmait que les autorités françaises agissaient "dans la
discrétion " pour obtenir la libération des quatre otages enlevés au Niger à Arlit en 2010, dont ils avaient des
preuves de vie.
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