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La Chine serre (encore plus) la vis de l’Internet dans le pays

A partir d’aujourd’hui, les internautes inscrits sur le site de microblogs Sina Weibo - l’équivalent chinois de Twitter - doivent l’être sous leur vrai nom. S’ils l’utilisent sous un pseudo ou un nom d’emprunt, ils ne pourront plus poster ou faire suivre des messages.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Près de 300 millions de personnes utilisent Sina Weibo en
Chine. 300 millions d’internautes inscrits sur le site de microblog considérés avec
suspicion par les autorités chinoises. Fonctionnant sur le même principe que
Twitter, des messages de 140 caractères maximum,  Sina Weibo a servi ces
derniers mois à dénoncer une série de scandales de corruption. Inacceptable
pour les autorités qui ont donc décidé de serrer la vis.

Sans aller jusqu’à interdire le site – comme il l’a fait
pour Facebook et Twitter – le régime oblige désormais les microblogueurs à s’inscrire
sous leur vrai nom et à fournir leurs numéro de téléphone. Un moyen pour le
pouvoir "d’enrayer les rumeurs" et de mettre fin aux
contenus "vulgaires". En termes clairs, d’empêcher la circulation d’informations
non contrôlées. Un internaute non enregistré sous son vrai nom ne pourra plus
poster ni faire suivre des messages.

Un moyen de dissuader les plus audacieux de poster des informations qui
pourraient déplaire aux dirigeants chinois. Les autorités avaient été
passablement irritées, par exemple, de voir le déraillement d’un train rapide en
juillet dernier signalé en premier par un microblogueur, prenant  de court les médias officiels.

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