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L'oppostion au Cameroun dénonce la fraude lors de l'élection présidentielle. Elle saisit la Cour suprême.

Le vice président du Front social-démocrate dénoncent des résultats non crédibles, en vue des pénurie de bulletins dans certains bureaux et des preuves de votes multiples.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Paul Biya est à la tête du Cameroun depuis 1982. (ISSOUF SANOGO / AFP)

Le vice président du Front social-démocrate dénoncent des résultats non crédibles, en vue des pénurie de bulletins dans certains bureaux et des preuves de votes multiples.

Joint au téléphone, il déclare qu'il est "évident que cette élection ne débouchera sur auncun vainqueur doté d'une quelconque légitimité. C'est pourquoi nous déposons un pourvoi auprès de la Cour suprême." L'opposition espère une annulation "pure et simple du scrutin."

Paul Biya, président camerounais depuis 29 ans a avoué qu'il y avait pu avoir des "imperfections" lors des préparatifs du scrutin mais il réfute l'idée de fraude.

L'un de ses concurrents malheureux, Albert Dzongang, qui se présentait sous la bannière de la Dynamique pour la renaissance nationale et qui n'a pu voter faute d'avoir obtenu une carte d'électeur, a déclaré à Reuters: "Ce qui s'est passé dimanche devrait être déclaré nul et non avenur".

Un autre candidat de l'opposition, Anicet Ekane, du parti Manidem, a fait savoir que ses avocats s'apprêtaient à déposer eux-aussi un recours en annulation auprès de la Cour suprême. Les résultats de l'élection présidentielle devraient tomber dans les jours qui viennent mais elle est déjà contestée par toute l'opposition.

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