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L'Onu a dressé le bilan de la répression perpetrée par le régime de Bachar al-Assad depuis mars.

"La répression brutale sur les manifestants en Syrie a coûté la vie jusqu'ici à plus de 3.500 personnes" a indiqué Ravina Shamdasani, une porte-parole du Haut-commissariat aux droits de l'Homme lors d'un point de presse.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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  (SANA / AFP)

"La répression brutale sur les manifestants en Syrie a coûté la vie jusqu'ici à plus de 3.500 personnes" a indiqué Ravina Shamdasani, une porte-parole du Haut-commissariat aux droits de l'Homme lors d'un point de presse.

"Plus de 60 personnes ont été tuées par les militaires et les forces de sécurité, dont 19 dimanche, jour de la grande fête musulmane de l'Aïd al-Adha", depuis l'acceptation par le régime de Damas le 2 novembre d'un plan arabe censé mettre fin aux violences, a-t-elle précisé.

Le régime syrien avait donné la semaine dernière son accord à un plan arabe de sortie de crise prévoyant un arrêt total des violences, la libération des personnes arrêtées dans la répression, le retrait de l'armée des villes et la libre circulation des observateurs et médias, avant l'ouverture d'un dialogue entre le régime et l'opposition.

La porte-parole du Haut-commissariat aux droits de l'homme a précisé que les troupes syriennes continuaient de faire usage de chars et d'artillerie lourde pour attaquer des quartiers résidentiels dans la ville de Homs.

Le Haut-commissariat aux Droits de l'homme a appelé le régime de Damas à autoriser la commission d'enquête internationale indépendante mandatée le 23 août dernier lors d'une session extraordinaire du Conseil des droits de l'homme à enquêter sur les violations des droits de l'homme en Syrie.

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