Cet article date de plus d'onze ans.

L'HISTOIRE DU JOUR | Dans le quotidien des déplacés maliens

REPORTAGE | Au Mali, dix mois après la libération du pays, plusieurs dizaines de milliers de personnes déplacées ne sont toujours pas rentrées chez elles. Ces Maliens ont fui les combats de la zone nord du pays. Malgré les risques, certains ont décidé de tenter le voyage du retour vers Gao, Tombouctou ou Kidal. Les autres tentent de vivre tant bien que mal à Bamako où ils sont souvent hébergés chez des parents ou des proches.
Article rédigé par Sébastien Baer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Cela
fait déjà un an qu'elle s'est réfugiée avec son mari et ses trois enfants dans
sa belle famille à Bamako.  Une chambre pour cinq personnes autour d'une cours poussiéreuse.
La journée, il faut empiler les matelas pour libérer un peu d'espace.

Mariam Maiga, 32
ans, aimerait retourner vivre dans sa maison de Gao mais son voyage dans le Nord,
au début du mois, l'en a dissuadé. "Il n'y a pas de sécurité. Les rebelles
sont dans la ville. Je ne peux pas y retourner avec mes enfants
",
confie cette mère de famille.

Comme Maiga, ils sont plus
de 500.000 à avoir fui les combats au Nord du pays. Il reste au
Mali 283.000 déplacés. Depuis le mois de juillet, 50.000 personnes sont
rentrées chez elles, mais après quelques jours, beaucoup sont retournées vivre
dans la capitale malienne.

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