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L'attaque d'un camp de l'ONU au Mali revendiqué par Ansar Dine

Deux soldats guinéens de l'ONU et un civil ont été tués samedi dans une attaque à la roquette contre un camp de la Mission de l'ONU au Mali, à Kidal. Vingt personnes ont été blessées. Le groupe djihadiste touareg Ansar Dine a revendiqué l'attaque.
Article rédigé par David Baché
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Des soldats de la Minusma dans la base de Kidal au Mali, le 22 juilet 2015 ©Reuters/Adama Diarra)

"Ça n'a pas duré longtemps, mais c'était très gros ", raconte un habitant de Kidal. A quatre heures du matin, des tirs de roquette ou de mortiers s'abattent sur le camp de la mission des Nations Unies pendant une dizaine de minutes. Deux casques bleus, des soldats guinéens, sont tués, ainsi qu'un civil sous contrat avec la Minusma. Le groupe djihadiste touareg Ansar Dine a revendiqué l'attaque.

La partie française du camp épargnée par les tirs

On déplore également une vingtaine de blessés, dont quatre dans un état grave, qui devaient être évacués vers Gao. La partie française du camp, qui héberge une vingtaine de soldats de la force Barkhane n'a pas été touchée. L'attaque n'a pas été revendiquée mais les groupes terroristes islamistes présents dans le nord du Mali ont l'habitude de ce type d'attaque. Il y a un mois, lors de la précédente, les roquettes étaient tombées à 500 mètres du camp. Cette fois, les tirs ont été plus précis et meurtriers. Cette attaque survient une semaine après celle de l'hôtel Radisson à Bamako, qui avait fait vingt victimes.

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