L'attaque d'un camp de l'ONU au Mali revendiqué par Ansar Dine
"Ça n'a pas duré longtemps, mais c'était très gros ", raconte un habitant de Kidal. A quatre heures du matin, des tirs de roquette ou de mortiers s'abattent sur le camp de la mission des Nations Unies pendant une dizaine de minutes. Deux casques bleus, des soldats guinéens, sont tués, ainsi qu'un civil sous contrat avec la Minusma. Le groupe djihadiste touareg Ansar Dine a revendiqué l'attaque.
La partie française du camp épargnée par les tirs
On déplore également une vingtaine de blessés, dont quatre dans un état grave, qui devaient être évacués vers Gao. La partie française du camp, qui héberge une vingtaine de soldats de la force Barkhane n'a pas été touchée. L'attaque n'a pas été revendiquée mais les groupes terroristes islamistes présents dans le nord du Mali ont l'habitude de ce type d'attaque. Il y a un mois, lors de la précédente, les roquettes étaient tombées à 500 mètres du camp. Cette fois, les tirs ont été plus précis et meurtriers. Cette attaque survient une semaine après celle de l'hôtel Radisson à Bamako, qui avait fait vingt victimes.
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