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Incendie meurtrier dans un studio d'animation au Japon : le suspect a voulu se venger du plagiat de son roman, selon la presse locale

Les premiers éléments de l'enquête éclairent les motivations et la personnalité du principal suspect.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Une femme se recueille, le 19 juillet 2019, devant un autel pour les personnes disparues installé à proximité du studio d'animation incendié jeudi à Kyoto (Japon). (MAMI NAGAOKI / YOMIURI / AFP)

C'est l'acte criminel le plus meurtrier commis au Japon depuis 2001. L'homme soupçonné d'avoir allumé l'incendie qui a fait 33 morts et dix blessés graves, jeudi 18 juillet, dans un studio d'animation de Kyoto a agi pour se venger du plagiat de son roman, rapporte la presse japonaise. Selon l'agence Kyodo, qui cite des sources proches de l'enquête, il a reconnu, au moment de son arrestation, avoir mis le feu intentionnellement au studio.

"Il semblait désorienté, en colère. Il criait quelque chose sur la façon dont il avait été plagié", a témoigné une femme ayant assisté à l'interpellation.

Connu de la police et des services psychiatriques

D'après la chaîne publique NHK, le suspect, âgé de 41 ans, se nomme Shinji Aoba. Lui-même victime de brûlures, il a été placé sous sédatifs et la police n'a pas été en mesure de l'interroger pour le moment, ajoute Nippon TV.

Selon NHK, Shinji Aoba est déjà connu des services de police : il a été condamné à trois ans et demi de prison pour un hold-up dans une supérette en 2012. Après sa libération, il a passé un certain temps dans des centres de réinsertion. Il a aussi reçu des soins pour des troubles psychiatriques, a ajouté la chaîne publique.




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