À Fukushima au Japon, six ans après le tsunami et la catastrophe nucléaire, les dernières restrictions seront levées à la fin du mois de mars. Une partie de la population a décidé de revenir sur les lieux.
C'est une terre à jamais meurtrie et dévastée, à Fukushima, au Japon. Six ans après la catastrophe, Fukushima garde des airs de no man's land. Dans les rues à l'abandon reposent les restes d'une ville autrefois si vivante. Pourtant, à cinq kilomètres de là, les chantiers redémarrent. La commune de Namie serait prête à accueillir de nouveaux habitants et bientôt, cette institutrice retrouvera sa salle de classe.
Attirer les anciens habitants
La ville mise sur l'industrie pour attirer ses anciens habitants, mais la moitié d'entre eux rejette l'idée en bloc. Yasuo Fujita fait partie de ceux-là. Il vit désormais à Tokyo (Japon) et souhaite désormais définitivement tourner la page. Aujourd'hui, les autorités estiment que le niveau de radiation dans la ville de Namie est semblable au reste du Japon, mais plusieurs ONG affichent leur méfiance.
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