L'ancien président de Tepco et ses deux anciens vice-présidents risquaient jusqu'à cinq ans de prison ferme pour leur responsabilité dans la catastrophe de Fukushima, survenue en 2011. Mais le tribunal de Tokyo (Japon) les a acquittés, jeudi 19 septembre. Une décision provoquant l'ire d'une centaine de personnes rassemblée devant le tribunal. "On ne peut pas comprendre. On n'est pas satisfait (...) Tant de gens ont été forcés de quitter leur maison", se désole notamment une miraculée.Les accusés exonérésLa justice japonaise exonère les anciens dirigeants de Tepco de toute responsabilité, alors que les plaignants assurent qu'ils connaissaient les risques d'un tsunami pour la centrale de Fuskushima. Le 11 mars 2011, la terre tremble au large du Japon et un énorme raz-de-marée dévaste la centrale nucléaire, dont le site n'avait pas été suffisamment protégé. Il faudra sans doute encore plusieurs dizaines d'années pour effacer les traces de cette catastrophe.