Contamination radioactive : les salariés de l'usine Toyota d'Onnaing (Nord) inquiets
Inquiets de l'arrivée de pièces produites au Japon, les syndicats ont menacé d'appeler les 3.200 salariés à exercer leur droit de retrait. Ces pièces, la direction les a faites contrôler mardi soir par un organisme indépendant… mais sans aviser l'ensemble des élus du comité d'entreprise, délégués du personnel (CHSCT), entrainant du coup un climat de suspicion.
_ Sans compter que "la direction nous avait dit que les premières pièces en provenance de Japon n’arriveraient que dans quelques semaines", souligne le secrétaire CGT du CHSCT de Toyota Onnaing, Eric Pecqueur, au micro de France Bleu Nord. Conclusion, " on ne peut pas faire confiance à cette direction sur ces problèmes de radioactivité ", poursuit-il, avant d’ajouter qu’il "ne faut pas céder à l’affolement non plus".
Alors pour rassurer tout le monde, la demande des syndicats est simple. FO et la CGT réclament que les représentants des salariés soient désormais associés à ces contrôles de radioactivité.
_ De son côté, la direction l'assure : " il n'y a pas du tout de manipulation dans l’information ", et donnera aujourd’hui en CHSCT le détail des analyses effectuées. Elle n’envisage pas cependant de systématiser ces tests, avançant notamment comme argument que le Japon s’en charge déjà.
Cécile Mimaut
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.