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Un missile air-air et des armes de guerre saisis chez des sympathisants de l'extrême droite italienne

Ces membres de la mouvance d'extrême droite de Turin ont notamment combattu au côté de rebelles prorusses contre les troupes ukrainiennes dans le Donbass. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des policiers italiens saisissent un missile air-air, lors d'une opération dans le milieu de l'extrême droite, à Turin, lundi 15 juillet 2019.  (POLIZIA DI STATO / AFP)

Un missile air-air de fabrication française "en parfait état de marche et utilisé par l'armée du Qatar", une vingtaine de fusils d'assaut automatiques "de dernière génération", des munitions,  des objets de propagande néonazie : lors d'une opération antiterroriste visant des sympathisants de l'extrême droite, les policiers italiens ont saisi un arsenal très impressionnant, rapporte la presse italienne lundi 15 juillet, à l'instar de La Repubblica (en italien). 

Ce coup de filet s'est déroulé autour de Turin, dans le nord du pays, au sein de la mouvance d'extrême droite, chez des hommes ayant combattu aux côtés de rebelles prorusses contre les troupes ukrainiennes dans le Donbass

Trois personnes ont été arrêtées : Fabio Del Bergiolo, 50 ans, ancien candidat sur les listes du groupuscule néofasciste Forza Nuova, un Suisse de 42 ans et un Italien de 51 ans. Ils ont été interpellés près de l'aéroport de Forli (nord-est) et sont soupçonnés d'avoir cherché à vendre le missile.

Aucune hypothèse sur d'éventuels projets 

"Nous avons quelques idées sur ce que l'on peut faire avec le matériel saisi mais, pour l'instant, rien ne nous permet de faire des hypothèses", a déclaré à la presse le préfet de police de Turin, Giuseppe De Matteis. "Pour le moment, aucun élément ne nous fait penser à des projets subversifs", a ajouté Eugenio Spina, un responsable de l'antiterrorisme.

La police a mené plusieurs raids dans les milieux d'extrême droite ces dernières semaines. Le dernier en date, le 9 juillet, avait conduit à l'arrestation de Fabio Carlo D'Allia, accusé d'apologie du fascisme et de détention de munitions de guerre. 

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