Les hôtels vénitiens étaient pleins l'an dernier pour le passage à la nouvelle année, ils sont à moitié vides cette année, selon l'association vénitienne des hôteliers. Son directeur Claudio Scarpa explique que les images de Venise sous les eaux ont eu un effet dévastateur : "Il y a ceux qui demandent : 'mais je peux venir ? Parce que la ville est dévastée comme après un tremblement de terre, non ?' Je leur réponds que non, ce n'est pas un tremblement de terre, et que c'est fini." Certains qui ne connaissent pas le phénomène des marées demandent s'ils peuvent venir avec un enfant qui mesure 1m10, de peur qu'il se noie !Claudio Scarpa, directeur de l'association vénitienne des hôteliersà franceinfoLes premiers à annuler leur séjour sont les Américains puis les Anglais. Avec les Français, ils représentent 40% de la manne touristique de Venise et sont courtisés par les hôteliers bien plus que les visiteurs du tourisme de masse, qui ne dorment pas sur place. "Le problème essentiel est de commencer à réguler l'accès à Venise, plaide Vittorio Bonacini, le président de l'association vénitienne des hôteliers. Les touristes ne peuvent pas arriver tous en même temps place Saint-Marc. Elle est bondée à 11 heures du matin et dramatiquement vide à 9 heures du soir !" La détresse des hôteliers vénitiens, un reportage de Bruce de Galzain. écouter