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L'Espagne conserve son titre de championne d'Europe en battant l'Italie (4-0)

Les Espagnols se sont imposés en finale de l'Euro-2012 à Kiev en battant l'Italie (4-0). Une victoire construite grâce à David Silva (14e), Jordi Alba (41e), Fernando Torres (83e) et Juan Mata (88e). L'Espagne réalise un triplé inédit et inscrit définitivement son nom au palmarès du football mondial.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Exceptionnels. Les joueurs de Vincent Del Bosque viennent de rendre l'équipe
d'Espagne "immortelle", pour reprendre le mot d'Arsène Wenger. En
remportant l'Euro disputé en Ukraine et en Pologne, les Espagnols réalisent un
triplé historique. Euro-2008, Mondial-2010 et Euro-2012. Personne d'autre ne l'avait
fait avant eux.

Cette victoire lors de la finale face à l'Italie, l'Espagne l'aura
construite en première mi-temps. Dès le quart d'heure de jeu grâce à David
Silva qui marque un premier but de la tête après une percée dans la surface de
Cesc Fabregas. Jordi Alba double la marque une demi-heure plus tard sur un
contre rapidement joué. En fin de rencontre, Fernando Torres (83e) puis
Juan Mata (88e) finissent de doucher les espoirs italiens.

Une génération exceptionnelle

Cette victoire sacre — une nouvelle fois — une génération de joueurs
surdoués. Techniques, intelligents et surtout sachant jouer en équipe. Cette
sélection a d'ailleurs réussit à créer l'amalgame entre joueurs barcelonais et
madrilènes qui se livrent pourtant une lutte féroce en championnat. Et si des
questions pouvaient se poser sur la fraîcheur physique des joueurs — notamment
en raison d'un début d'Euro mitigé, ils auront su balayer toutes les
inquiétudes.

Les Italiens n'auront pas démérité. En première période, ils multiplient les
attaques mais se heurtent à un Iker
Casillas décisif. Le héros de la demi-finale, Mario Balotelli, aura manqué sa
finale. Le jeune attaquant de Manchester City en faisant trop, rêvant sans doute de sauver son équipe à lui seul.

Les Italiens auront également joué de malchance en finissant la rencontre à

  1. Non pas sur une expulsion mais sur la blessure d'un joueur alors que les
    trois changements réglementaires avaient déjà été effectués. Au coup de sifflet
    final, les joueurs ne retenaient pas leurs larmes, tout comme les supporters
    italiens regroupés à Kiev ou à Rome.

Mais cette deuxième place de l'Euro récompense tout de même un parcours
quasi-parfait pour les joueurs de Cesare Prandelli. Peu de monde les
imaginaient à cette place après une série de matchs amicaux désastreux et après les
scandales de matchs truqués qui ont secoué la fin du Calcio.

Reste qu'ils n'auront rien pu faire face à l'Espagne. Mais qui arrivera à
stopper cette armada ? Les autres nations du football ont deux ans pour
trouver la réponse. Deux ans avant la Coupe du monde 2014 qui se déroulera au
Brésil. L'Espagne est déjà favorite de la compétition.

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