Italie : après avoir taxé les profits des banques, le gouvernement italien instaure un plafond pour "préserver la stabilité" des institutions
Après une forte chute, mardi 8 août, les titres des banques italiennes, ont repris des couleurs mercredi matin à la Bourse de Milan. L'évolution fait suite à la décision du gouvernement de Giorgia Meloni de limiter la taxe sur leurs "surprofits" des banques. "Afin de préserver la stabilité des institutions", le décret prévoit "un plafond pour la contribution, qui ne peut excéder 0,1% du total des actifs", a annoncé mardi soir le ministère de l'Economie.
La coalition gouvernementale de droite et d'extrême droite avait dans un premier temps décidé de prélever une taxe de 40% sur les "surprofits" des banques générés par la hausse des taux d'intérêt. "Nous disons depuis des mois que la Banque centrale européenne a tort de relever les taux d'intérêt", et cette taxation en "est la conséquence inévitable", assurait mardi le vice-Président du Conseil Antonio Tajani.
Les banques italiennes ont vu leurs revenus engendrés par les intérêts s'envoler dans la foulée de la hausse des taux, sans pour autant augmenter la rémunération des comptes courants de leurs clients dans les mêmes proportions. Les banques qui ont "déjà ajusté leurs taux" en réduisant l'écart entre les taux d'emprunt et la rémunération des comptes courants, "ne seront pas affectées de manière significative" par la taxe, a promis le ministère de l'Economie mardi soir.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.