Feuilleton: les mystères des îles du vent (2/5)
Suite du voyage dans les îles Éoliennes (Italie) à la découverte des câpres, de la faune sous-marine et du volcan Stromboli.
Le scooter est indispensable pour se déplacer sur les îles Éoliennes (Italie) et les routes sont rares, très escarpées, à flanc de volcan. Pour Simona Restivo, qui vit à Paris, se déplacer en scooter est une joie, comme un retour à ses origines siciliennes. Elle est venue ici pour les câpres de l'île. Quand on ouvre une câpre, on trouve une petite fleur prête à éclore. C'est la spécialité de l'île de Salina, elles sont très rondes et fermes. Les femmes du village s'en occupent, c'est un travail très minutieux. Pour les rendre comestibles et les conserver, elles sont immergées dans le sel pendant plusieurs mois.
Les dauphins se font de plus en plus rares
En quinze ans, les Éoliennes ont changé, la révolution a eu lieu sous la mer. La faune et la flore sous-marine sont en danger et le tourisme a fait fuir les dauphins, de plus en plus rares. Un crabe invasif prolifère et bouleverse l'équilibre. Sur terre, les îles semblent immuables. Un ancien libraire breton a choisi d'y passer sa retraite, presque comme un ermite. Parmi les sept îles Éoliennes, la plus connue est Stromboli, et son volcan que des milliers de touristes tentent de gravir chaque année.
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