Viaduc de Gênes : vivre avec la catastrophe
Les riverains sont en colère. Nombreux pensent que le drame survenu à Gênes (Italie) aurait pu être évité.
Devant ce qu'il reste du pont Morandi, à Gênes (Italie), les riverains sont figés. Hier midi, mardi 14 août, quelques-uns étaient à quelques mètres de la catastrophe quand la structure s'est effondrée. "Je travaillais quand le pont s'est écroulé à 50 mètres de là ", explique l'un d'eux. En quelques secondes, sa société a été ensevelie sous les gravats. "On venait de garer nos camions. Deux de mes collègues ont été écrasés ", poursuit-il.
Deux jours de deuil national
Tous décrivent le même bruit sourd et la même panique. Dans l'immeuble voisin, un habitant a été réveillé en pleine sieste. Il a quitté rapidement son immeuble. Mercredi 15 août, il ne reste que le paysage défiguré. Certains riverains ont pu rentrer chez eux récupérer leurs animaux ou quelques affaires. Mais pas tous. Les autorités craignent que des débris se détachent du pont. le bilan, qui pourrait s'alourdir, fait état de 39 morts et plusieurs dizaines de blessés. Deux jours de deuil national ont été annoncés par le gouvernement.
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