Italie : les origines de la crise politique
La crise politique en Italie s’est concrétisée jeudi par la démission du Premier ministre Mario Draghi. Les divergences au sein de sa large coalition devenaient intenables.
Le Premier ministre italien Mario Draghi a annoncé, jeudi 21 juillet, sa démission après avoir perdu le soutien des poids lourds de sa coalition. L’épilogue d’une crise politique qui couvait depuis plusieurs mois. Pour obtenir une majorité de circonstance, "Super Mario" avait dû réaliser un grand écart, en réunissant une coalition "d'unité nationale", allant de la gauche à l'extrême droite. Mais les trois partis les plus importants se sont abstenus lors d'un vote de confiance. À l'origine de ces tensions, des différents irréconciliables entre certains partis.
La droite nationaliste en embuscade
Le mouvement de gauche "Cinq étoiles" a réclamé des réformes, notamment sur le salaire minimum. Des propositions rejetées en bloc par l'aile droite de la coalition, qui a dénoncé une trahison du pacte conclu. Deux partis de droite ont déserté la coalition. Le président de la République a alors décidé de dissoudre le Parlement, provoquant des élections anticipées. La droite nationaliste qui avait refusé de participer à la coalition est créditée de près de 25 % des intentions de vote pour ce scrutin.
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