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Pétrolier attaqué en mer d'Oman : les Etats-Unis promettent une "réponse collective", Téhéran met en garde contre tout "aventurisme"

Après l'attaque meurtrière contre le navire "Mercer Street" géré par un milliardaire israélien en mer d'Oman, les Etats-Unis estiment que "l'Iran continue d'agir de manière terriblement irresponsable". Téhéran dément toute implication.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une image d'archives du pétrolier "Mercer Street", qui a été la cible d'une attaque le 29 juillet 2021 en mer d'Oman. (EYEPRESS NEWS)

La pression s'accentue sur l'Iran. Quatre jours après l'attaque meurtrière contre un pétrolier géré par un milliardaire israélien en mer d'Oman, les Etats-Unis ont promis lundi 2 août une "réponse collective", alors que Téhéran nie toute implication. "L'Iran continue d'agir de manière terriblement irresponsable (...) Les actes iraniens sont une menace directe contre la liberté de navigation", a martelé le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken.

Washington se coordonne actuellement avec le Royaume-Uni, la Roumanie et Israël, a précisé le secrétaire d'Etat américain. Au lendemain de l'attaque, le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, avait accusé l'Iran d'être "un exportateur de terrorisme, de destruction et d'instabilité qui fait mal à tout le monde".

L'Iran "n'hésitera pas à protéger sa sécurité et ses intérêts nationaux" 

Les autorités iraniennes ont démenti dimanche tout lien avec l'attaque du Mercer Street qui a fait deux morts : un Britannique employé par la société de sécurité Ambrey, et un membre d'équipage roumain, selon l'armateur Zodiac Maritime. L'Iran a ensuite averti lundi qu'il riposterait "immédiatement" à tout "aventurisme" après les menaces d'Israël et des Etats-Unis. "La République islamique d'Iran n'hésitera pas à protéger sa sécurité et ses intérêts nationaux", a mis en garde le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes, Saïd Khatibzadeh dans un communiqué.

Ces nouvelles fortes tensions surviennent au moment de l'entrée en fonctions du nouveau président en Iran, l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi, qui succède au modéré Hassan Rohani.

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