Ils étaient plusieurs milliers d’Israéliens à fêter, dimanche 13 juin, à Tel-Aviv, la fin du règne de Benjamin Netanyahu. Chaque samedi depuis un an, des manifestations avaient lieu pour réclamer le départ de ce Premier ministre mis en examen pour corruption dans trois affaires. La Knesset, le Parlement israélien, a approuvé le projet du gouvernement de coalition, emmené par Naftali Bennett, qui succède lundi 14 juin au Premier ministre sortant, resté au pouvoir pendant 12 ans.Un gouvernement hétérocliteÀ 71 ans, Benjamin Netanyahu n'était pas prêt à prendre sa retraite. Son successeur est un ancien allié, un nationaliste religieux. La coalition hétéroclite qui l'a porté au pouvoir rassemble des partis de la gauche pacifiste à l'extrême droite, jusqu'à un parti islamiste. "Le nouveau gouvernement promet de se concentrer sur les questions sociales, l'éducation, la santé, le logement, et de laisser de côté les sujets qui fâchent, comme la colonisation des territoires occupés de Cisjordanie", explique le correspondant de France Télévisions, Dominique Derda, en direct de Jérusalem, lundi matin.