Iran : le candidat réformateur Massoud Pezeshkian élu président
La joie, durant la nuit du vendredi 5 juillet, des partisans du candidat réformateur en Iran. Avec 53 % des voix, Massoud Pezeshkian a créé la surprise et mis fin à une série de victoires du camp conservateur. Jusque-là peu connu du grand public, ce médecin, ancien ministre de la Santé, s’est forgé une image d'honnêteté et de modération.
Il succède à Ebrahim Raïssi, ultraconservateur décédé dans un accident d'hélicoptère. "Certaines mesures appliquées en ce moment sont arbitraires. Selon la loi, ils n'ont pas le droit de s'en prendre à eux et de leur manquer de respect", assurait Massoud Pezeshkian au cours de la campagne, au sujet des femmes et des jeunes qui aspirent à plus de liberté.
Un pouvoir limité
Autre défi du nouveau président, la crise économique et les sanctions internationales. "Il nous a dit qu’il allait tout régler. Par exemple, les différends que nous avons avec les Occidentaux", commente le salarié d'une entreprise européenne. La marge de manœuvre de Massoud Pezeshkian reste toutefois limitée. En Iran, les grandes lignes politiques sont fixées par le guide suprême, l'ayatollah Khomeini, au pouvoir depuis 35 ans.
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