Iran : la médiation française
Le président Emmanuel Macron a demandé au président de l'Iran de faire pression sur la Syrie pour que cessent les bombardements. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est à Téhéran pour porter ce message.
Les échanges sont cordiaux, mais en coulisse, l'ambiance est plutôt fraîche. Qualifié à son arrivée de valet des États-Unis par la presse conservatrice iranienne, Jean-Yves Le Drian, est venu demander au président iranien de rabaisser ses ambitions régionales et d'épargner la Syrie. Mais Hassan Rohani, comme son ministre des affaires étrangères, n'entend pas se faire dicter leur conduite. Les cinq heures de discussions se sont avérées complexes.
"Il y a encore beaucoup de travail"
"Il y a encore beaucoup de travail, a confié Jean-Yves Le Drian. Et nous avons décidé de continuer à nous voir. Il faut parler dans cette période de crise." Pas de commentaire public des représentants iraniens, mais leur réponse aux critiques ne faisaient guère de doute : le régime exhibait, il y a trois semaines, son missile d'une portée de 2000 km capables de viser Israël. Le gouvernement le sait, il a le soutien du peuple.
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