La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, détenue en Iran, a été hospitalisée
L'universitaire avait récemment mis fin à une grève de la faim. Selon son avocat, cette admission à l'hôpital de la prison d'Evin, située à Téhéran, est la conséquence de cet épisode.
Fariba Adelkhah, universitaire franco-iranienne détenue en Iran depuis juin, a été admise à l'hôpital de la prison d'Evin, dimanche, a annoncé son avocat Saïd Dehqan à l'AFP, mardi 25 février. Fariba Adelkhah avait mis fin à la mi-février à une grève de la faim d'environ deux mois pour protester contre ses conditions de détention. Selon son avocat, son hospitalisation semble liée aux conséquences de cette épreuve sur son organisme. L'anthropologue franco-iranienne a été arrêtée avec son compagnon Roland Marchal, spécialiste de la Corne de l'Afrique, qui était venu la rejoindre.
Paris réclame la libération des deux chercheurs
Les autorités iraniennes accusent Fariba Adelkhah d’espionnage et de propagande contre le régime. La chercheuse, qui a grandi à Téhéran avant de rejoindre la France dans les années 1970, travaille, au moment de son arrestation à Téhéran, sur les réseaux religieux liant l'Afghanistan et l'Iran.
"On sait que Fariba est dans un quartier spécial de la prison qui est gardé par les Gardiens de la révolution", expliquait sur franceinfo la chercheuse Marielle Delbos, membre de son comité de soutien. "On sait également, depuis que Fariba et sa codétenue, l'Australienne Kylie Moore-Gilbert, ont réussi à faire sortir une lettre, qu'elles ont été soumises à des tortures psychologiques et à des violations des droits humains."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.