En Iran, le tourisme perce
En un an, un peu moins de cinq millions de personnes ont visité l'Iran. Ceux-ci sont essentiellement des pèlerins chiites qui se rendent sur le lieu saint de Qom, ville d'un million d'habitants au sud de Téhéran. Or, les lieux touristiques ne manquent pas. Avec 17 sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco, les autoritées voudraient atteindre les 20 millions de visiteurs dans dix ans.
Persépolis est sans aucun doute l'exemple de ce qui peut être développé. La citée a été fondée en 518 av-J.C. par Darius 1er, mais il faudra plus d'un siècle pour la construire. Cet ensemble est un des plus importants sites archéologiques au monde. Mais le pays veut aussi proposer un tourisme balnéaire, comme notamment sur l'île de Kish, dans le Golfe persique.
Déjà, les Européens répondent présents. Ils sont un tiers plus nombreux cette année. Sans conteste, le calme régnant dans le pays fait venir les Occidentaux. D’après des chiffres officiels, le tourisme a augmenté de 35% à la fin mars 2014, rapportant six milliards de dollars depuis 2013.
Mais il y a beaucoup à faire. Pas moins de 900 projets sont en cours, ce qui représente un investissement global de 200 millions de dollars (160 millions d'euros environ). Il faut notamment investir dans l'hôtellerie qui manque cruellement d'établissements de haut de gamme. Autre difficulté à résoudre, le transport aérien intérieur est très peu développé. Il manque d'avions en bon état pour transporter des touristes en toute sécurité. Il faudra enfin accorder le tourisme et les interdits du régime des Mollahs.
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