L'Inde met fin à ses exportations de riz non basmati pour sécuriser la consommation de sa population
Vers une hausse du prix du riz dans les rayons des supermarchés ? L'Inde, premier pays exportateur de cette céréale, annonce l'interdiction "avec effet immédiat", jeudi 20 juillet, de l'exportation de son riz non basmati. Le but est de "garantir" un approvisionnement "adéquat" pour les consommateurs indiens et "d'atténuer la hausse des prix sur le marché intérieur", a déclaré le ministre de la Consommation.
Cette décision pourrait avoir des conséquences majeures, car le riz est un aliment de base dans le monde et aussi parce que les prix du riz sont déjà en augmentation. Cette hausse des prix pour le riz basmati s'explique notamment par de mauvaises récoltes, dues à la météo qu'ont connu ses principaux pays producteurs – l'Inde donc, mais aussi l'Italie, la Thaïlande et le Pakistan. La pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et les conséquences du phénomène climatique El Niño ont également contribué à la flambée des prix du riz.
Pour protéger ses consommateurs, l'Inde avait déjà pris des mesures : en septembre, le pays a interdit les exportations de brisures de riz et imposé une taxe de 20% sur les exportations de riz de qualité supérieure. Avec cette nouvelle interdiction sur le riz blanc non basmati, l'Inde sécurise près d'un quart de ses exportations de cette céréale. L'an dernier, 10 millions de tonnes de ce type de riz avaient été exportées par l'Inde.
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