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Il y a eu au moins 40 tués vendredi dans l'attaque suicide d'une mosquée de Rawalpindi fréquentée par des militaires

Elle a été attribuée aux militants islamistes par l'armée pakistanaise qui utilise le terme "terroristes" pour désigner les militants islamistes ou talibans liés à al-Qaïda.Ces derniers sont responsables, selon les militaires, de la vague d'attentats qui ensanglante le pays depuis deux ans.
Article rédigé par France2.fr
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Rawalpindi sous surveillance après une attaque et une prise d'otages, le 10 octobre 2009. (France 3)

Elle a été attribuée aux militants islamistes par l'armée pakistanaise qui utilise le terme "terroristes" pour désigner les militants islamistes ou talibans liés à al-Qaïda.

Ces derniers sont responsables, selon les militaires, de la vague d'attentats qui ensanglante le pays depuis deux ans.

"Il y avait deux kamikazes" qui ont fait exploser les bombes qu'ils portaient sur eux dans la mosquée, dont le toit s'est effondré, a expliqué sur la chaîne de télévision ARY le ministre de l'Intérieur Rehman Malik.

"Des terroristes - plus d'un dans tous les cas - sont entrés dans la mosquée pendant la Grande prière (du vendredi) et ont fait exploser des bombes", a expliqué pour sa part à l'AFP le général Athar Abbas, porte-parole de l'armée.

L'armée pakistanaise a lancé en octobre une grande offensive dans la région instable du Sud-Waziristan aux mains des talibans. Depuis lors, une série d'attentats à la bombe ont fait quelque 2.600 morts.

En octobre, des talibans présumés avaient attaqué le QG de l'armée à Rawalpindi, dans la banlieue d'Islamabad. Plus de 24 heures durant, les assaillants avaient retenu en otage 42 militaires et employés civils de l'état-major, avant d'être exécutés par les commandos de l'armée. L'opération suicide s'était soldée par la mort de 22 personnes

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