Cet article date de plus de huit ans.

"Il n'y a pas de raison de fermer Fessenheim" (Autorité de sûreté nucléaire)

A la ministre allemande de l’Environnement qui a demandé sa fermeture urgente car trop vieille, l’Autorité de sûreté nucléaire répond qu’il n’y a aucune raison de fermer la centrale de Fessenheim.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
  (Le 9 avril 2014, une série d’incidents techniques ont conduit à l’arrêt d’urgence du réacteur numéro 1 © MaxPPP)

 Pas de raison de fermer Fessenheim : l'Autorité de sûreté nucléaire répond à l'Allemagne, alors que la crispation monte d'un cran Outre-Rhin. La ministre allemande de l'Environnement a jugé "trop vieille" la centrale alsacienne et demande une nouvelle fois sa fermeture le "plus vite possible", selon son porte-parole.

 

A LIRE AUSSI ►►► Expliquez nous... Fessenheim

 

Une réaction après les révélations aujourd'hui de plusieurs médias allemands, selon lesquels un incident dans la centrale en 2014 aurait été sous-estimé. 

Le réacteur numéro 1 devenu incontrôlable 

L’Agence de sûreté nucléaire a-t-elle minimisé un incident survenu dans la centrale ? C’est ce qu’affirment deux médias allemands dans une enquête largement relayée en Allemagne. Le 9 avril 2014, une série d’incidents techniques ont conduit à l’arrêt d’urgence du réacteur numéro 1, devenu momentanément incontrôlable. L’ASN a classé l’incident au niveau 1/7 : insuffisant selon les experts interrogés. 

L’Allemagne s’estime à la merci d’incidents graves 

Le ministère allemand de l’Intérieur, qui réclame de longue date la fermeture de la centrale, ne s’est pas fait prié pour réagir : Fessenheim trop vieille, doit fermer le plus vite possible. L’Allemagne, qui a choisi de sortir du nucléaire d’ici 2022, s’estime à la merci d’incidents graves provenant des centrales de pays voisins, en France ou en Belgique. 

En toile de fond, des élections régionales 

Si le sujet résonne si fort dans l’actualité allemande, c’est notamment parce qu’ont lieu la semaine prochaine des élections régionales, notamment dans la zone frontalière de Fessenheim, où les écologistes font la course en tête.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.