Hollande : la France recherche "obstinément une solution politique en Syrie"
"Ce qui nous réunit ce matin encore, c'est la douleur, c'est
la peine, c'est la solidarité" . Sur la place d'armes du 7e bataillon de chasseurs alpins, à Varces, en Isère, François Hollande a rendu hommage à l'adjudant-chef Franck Bouzet. Promu major à
titre posthume, le soldat de 45 ans a été touché par un tir ennemi lors d'une opération de soutien à l'armée afghane dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul. "Mais ce qui nous rassemble aussi c'est la fierté, c'est la gratitude, c'est l'admiration" a affirmé le chef de l'Etat devant la famille et les frères d'armes du militaire.
François Hollande a profité de l'éloge funèbre pour confirmer son engagement à retirer toutes les forces combattantes françaises d'Afghanistan d'ici la fin de l'année. "D'ici le 31 août, 650 seront rentrés. Ils seront 2.000 d'ici la fin de l'année" , a-t-il précisé.
Mais il a également tenu à évoquer la situation en Syrie. Le chef de l'Etat a rappelé que Paris déployait un hôpital de campagne
en Jordanie "pour venir en aide aux réfugiés" . Il a affirmé que la France était engagée, "au-delà du devoir humanitaire" , dans la "recherche obstinée d'une solution politique en Syrie" . C'est la première fois que François Hollande s'exprime sur le sujet depuis l'appel à une action rapide lancé par Nicolas Sarkozy. Depuis plusieurs jours, l'opposition dénonce ouvertement "l'attentisme" du président sur le dossier syrien.
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