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Herman Cain, candidat à l'investiture républicaine, va répondre ce mardi à des accusations de harcèlement sexuel.

Herman Cain, qui fait la course en tête dans plusieurs sondages sur la primaire républicaine, a réaffirmé qu'il n'y avait "pas une once de vérité dans toutes ces accusations". Les accusations menacent la suite de sa campagne en vue de l'élection présidentielle de novembre 2012.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Herman Cain, Wasington, 4 novembre 2011. (CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Herman Cain, qui fait la course en tête dans plusieurs sondages sur la primaire républicaine, a réaffirmé qu'il n'y avait "pas une once de vérité dans toutes ces accusations". Les accusations menacent la suite de sa campagne en vue de l'élection présidentielle de novembre 2012.

Ancien patron d'une chaîne de pizzeria, Herman Cain, 65 ans, est accusé de harcèlement et d'attouchements indécents qu'il aurait commis lorsqu'il dirigeait la National Restaurant Association.

Trois femmes au moins ont porté plainte ou affirmé avoir été victime de ses agissements. La dernière en date, Sharon Bialek, qui se présente comme une mère célibataire républicaine de Chicago, l'a accusé lundi d'avoir tenté de profiter de sa situation en échange de faveurs sexuelles en 1997.

Aux côtés de Gloria Allred, avocate de personnalités connues, Sharon Bialek a dit que son compagnon de l'époque lui avait obtenu un rendez-vous avec Cain pour parler emploi après l'avoir rencontré lors d'une convention à Chicago. Après le dîner, Cain l'aurait emmenée en voiture vers les locaux de l'association et se serait garé à proximité.

"Au lieu d'aller dans les bureaux, il s'est brusquement rapproché et m'a mis la main sur la jambe, sous ma jupe, et a tenté d'atteindre mes organes génitaux. Il a aussi agrippé ma tête et l'a attirée vers son entre-jambes. J'étais totalement surprise et vraiment choquée", a dit Bialek.

"J'ai dit : 'Qu'est-ce que vous faites ? Vous savez que j'ai un petit ami, je ne suis pas venue pour ça.' M. Cain a répondu: 'Vous voulez un job, non ?' Je lui ai demandé d'arrêter et il l'a fait. Je lui ai demandé de me ramener à mon hôtel, ce qu'il a fait aussitôt."

"Nous allons parler de ce nouvel incendie", a poursuivi Cain sur ABC. "Et je parlerai de tout risque futur d'incendie, parce qu'il y a une chose que les gens ignorent au sujet d'Herman Cain : je suis là pour gagner et je ne me laisserai pas décourager par des affaires de ce genre", a-t-il ajouté. Une conférence de presse est prévue dans la journée.

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