Haïti : le Premier ministre démissionne sous la pression des gangs armés
À Port-au-Prince (Haïti), les violences dans la rue sont désormais monnaie courante. Ici, le chaos règne depuis des mois. Les gangs ont pris le contrôle du pays. Ils ont interdit au Premier ministre, parti chercher de l’aide au Kenya, de revenir sur le territoire. Acculé, Ariel Henry a annoncé sa démission, lundi 11 mars. "Le gouvernement que je dirige partira dès l’installation d’un conseil présidentiel. J’assurerai les affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau Premier ministre et d’un gouvernement", a-t-il expliqué dans une vidéo.
Victoire pour les gangs
C’est donc une victoire pour les gangs qui exigeaient son départ. L’un des chefs, Jimmy Chérizier, veut peser sur la désignation du nouveau gouvernement. "C’est au peuple haïtien de prendre sa destinée en mains. C’est au peuple haïtien de choisir la personne qui les gouvernera", a-t-il assuré. Les Américains ont annoncé une nouvelle aide pour soutenir la mission de sécurité menée par l’ONU.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.