Non aux mesures de rigueur. Quelque 700 personnes, membres du parti anticapitaliste Antarsya et des syndicats affiliés, se sont réunis lundi 13 juillet dans la soirée à Athènes (Grèce) pour condamner l'accord conclu entre le gouvernement grec et ses créanciers dans la matinée.>> Suivez la situation en Grèce au lendemain de l'accord arraché à BruxellesLe parti de gauche Antarsya est en faveur de l'abandon de l'euro, mais n'est pas représenté au Parlement. Une manifestante grecque a même brûlé le drapeau de Syriza, le parti du Premier ministre, Alexis Tsipras, devant le Parlement.Appel à la grève mercrediLe syndicat grec des fonctionnaires, Adedy, avait aussi organisé un rassemblement lundi soir à Syntagma, la place située en dessous du Parlement, dans le centre de la capitale. Ce syndicat a appelé à une grève de vingt-quatre heures mercredi, jour probable du vote au Parlement de nouvelles mesures de rigueur, décidées lundi.Il s'agit de la première grève de fonctionnaires depuis l'élection au pouvoir du parti de la gauche radicale Syriza d'Alexis Tsipras fin janvier. Ce parti était le protagoniste de grandes grèves et de manifestations anti-rigueur entre 2010 et 2014, lors des deux précédents plans de rigueur imposés au pays en échange de prêts de plus de 240 milliards d'euros votés à l'époque de la droite et des socialistes.